Législatives de 2013 et politique togolaise : L’UFC jette un regard prometteur sur l’après scrutin
par Télégramme 228 , le 22 juillet 2013, publié sur ufctogo.comAu lendemain de la rencontre avec deux chefs d’Etat de la sous-région en visite les 18 et 19 juillet à Lomé, le président national de l’UFC (Union des Forces de Changement), Gilchrist Olympio et ses lieutenants étaient ce samedi face à la presse à Lomé. Ce fut une occasion pour le président de ce parti, partenaire du RPT/UNIR, dans la gestion des affaires du pays, de jeter un regard sur l’actualité politique au pays et surtout faire le point à la presse sur la rencontre de la veille avec Alassane Ouattara et Goodluck Jonathan.
VIDEO : http://youtu.be/B0VKgk47r30
Selon ses dires, il a été question au cours des discussions des inquiétudes sur la transmission des résultats des prochaines législatives, la sécurité ainsi que le découpage électoral. Tout en comprenant les inquiétudes de la part de ces chefs d’Etat de la sous-région, M. Olympio, croit, de part les réponses apportées aux questions posées avoir convaincu ces derniers sur la nécessité pour le Togo d’aller à « ces échéances électorales à venir qui auront une importance capitale dans la vie politique de notre pays ».
Et, c’est la même conviction qui l’anime lorsqu’il s’agit de parler du découpage électoral sur la base de laquelle le scrutin du 25 juillet prochain est organisé. « Il n’y a pas de découpage parfait dans le monde », a-t-il déclaré avant de poursuivre qu’il a fallu faire comprendre aux illustres visiteurs du Togo, que ce découpage qui fixe le nombre de sièges à la prochaine législature à 91, a été fait sur la base des « facteurs démographiques, géographiques, historiques et économiques », pour les amener à s’en convaincre que des efforts remarquables ont été faits dans l’organisation de ce processus électoral.
M. Olympio, convaincu que les législatives dont la campagne électorale prend fin le 23 juillet prochain « détermineront l’avenir de notre nation », trouve également qu’ « en raison de son ancrage, de ses valeurs, de sa légitimité historique et de ses ressources humaines, l’UFC est, sur l’échiquier politique, le parti capable de faire entrer le Togo dans une ère nouvelle de changement et de prospérité ». Ainsi, en portant leur choix sur les candidats de l’UFC à ce scrutin, c’est donner au Togo, des représentants dignes d’engager « les réformes institutionnelles et constitutionnelles qui favorisent la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit, et qui garantissent l’unité nationale », « la construction d’infrastructures de base nécessaires à la vie humaine, les routes, les chemins de fer, les écoles, les hôpitaux, mais aussi et surtout, les infrastructures de production et de maîtrise de l’eau et de l’électricité », « l’assainissement du secteur public à travers une meilleure rémunération du personnel et une formation professionnelle continue » et enfin, « la promotion du développement de l’entreprise privée, avec un accent particulier mis sur l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes ». Et à entendre le président national de l’UFC, on peut dès lors comprendre que c’est cet enjeu important et cette légitimité que devrait avoir la prochaine Assemblée nationale qui fonde la position du parti sur le renvoi des réformes institutionnelles et constitutionnelles réclamées par une partie de l’opposition togolaise, à l’après législatives.
Pour cette fois et se fondant sur le verset biblique d’Adam et Eve, il reconnait que l’ANC, créée par les dissidents de son parti, est bien une côte perdue mais dont la transformation a abouti à la création d’autre chose que Eve. Il espère donc que les initiateurs arriveront un jour à réussir cette expérience de mutation. Mieux, il avoue qu’ « il y a des éléments valables à l’ANC » et qu’ « il espère un jour qu’on aura la réconciliation » avec ces derniers.
Et enfin pour les critiques qui continuent de fuser sur le mariage RPT/UNIR/UFC, il trouve que du chemin a été fait et que le pays est apaisé. Entre le régime de Gnassingbé Eyadéma qui le traquait par le passé et celui de Faure Gnassingbé, il a indiqué que « les problèmes sont différents ». « Avant, il était question de mettre fin au régime de Gnassingbé Eyadéma, alors que aujourd’hui il est question d’agir sur des problèmes de fond et de développement du Togo », a-t-il conclu.
G.K, Lomé
Source : | Telegramme228
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